http://depot.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/3205| Title: | L’insémination artificielle chez l’espèce bovine en Algérie : facteurs d’influence |
| Authors: | Bentrab, Cerine Hind Ramdani, Lyna Souames, Samir (Dir.) |
| Keywords: | Vache laitière Insémination artificielle Facteurs de risque Algérie |
| Issue Date: | 28-Jun-2025 |
| Publisher: | Alger : École Nationale Supérieure Vétérinaire |
| Citation: | P4.22178.00 |
| Abstract: | L’insémination artificielle est une méthode clé en élevage, permettant d’améliorer rapidement la génétique, la productivité et la santé des troupeaux, tout en contribuant à la conservation des races. Notre travail est divisé en deux parties : La première partie, de nature bibliographique, présente les bases de l’IA, ses avantages (génétiques, sanitaires et économiques), ses limites, ainsi que les principaux facteurs de risque influençant sa réussite. Elle aborde également la qualité de la semence, depuis sa récolte jusqu’à sa conservation. La deuxième partie, expérimentale, poursuit trois objectifs : (1) Décrire l’évolution du cheptel bovin laitier en Algérie ainsi que le recours à l’IA entre 2012 et 2024, (2) Analyser les pratiques d’insémination sur le terrain à travers une enquête menée auprès d’inséminateurs, (3) Étudier un cas pratique d’IA à la ferme pédagogique de l’ENSV, pour illustrer les facteurs pouvant mener à un échec malgré un protocole bien appliqué. Concernant le cheptel bovin laitier, il est composé d’environ 31 % de bovins laitiers modernes (BLM) et de 69 % de races croisées et locales (BLA + BLL). Le nombre total de vaches laitières a fortement diminué, passant de plus de 966 000 têtes en 2012 à environ 576 000 en 2023. Dans le même temps, le nombre d’inséminations premières (IAP) est passé de 74 414 à seulement 7 041 en 2024. Bien que l’effectif du cheptel soit plus important dans l’Est du pays, la majorité des inséminations sont réalisées dans la région Centre, probablement en lien avec la forte concentration d’inséminateurs dans cette zone. L’enquête montre que la majorité des inséminateurs sont des vétérinaires expérimentés, exerçant principalement dans le Centre. Ils réalisent un nombre variable d’IA par an, mais privilégient les chaleurs naturelles. Avant chaque intervention, ils s’assurent de l’état œstral de la vache, notamment en observant la glaire, la tonicité utérine ou le comportement de chevauchement. Pendant l’IA, la décongélation est généralement bien réalisée, mais certaines bonnes pratiques (comme l’utilisation de la chemise sanitaire ou la stimulation clitoridienne) restent peu appliquées. Le dépôt de la semence se fait le plus souvent dans le corps utérin. Après l’IA, la majorité des praticiens effectuent un massage utérin, et utilisent la palpation manuelle pour le diagnostic de gestation. Enfin, une étude de cas à la ferme pédagogique de l’ENSV a montré consécutivement deux échecs de gestation, malgré le respect strict du protocole, mettant en cause probablement un déficit alimentaire ayant provoqué une balance énergétique négative (BEN) et une détérioration de la viabilité des spermatozoïdes par la rupture de la chaine du froid. En conclusion, notre étude met en évidence que, malgré la maîtrise technique de l’IA, plusieurs obstacles limitent encore son efficacité en Algérie : manque de formation continue, problèmes nutritionnels dans les élevages et adoption encore faible dans certaines régions. Il est donc essentiel de renforcer la formation des inséminateurs, d’améliorer l’encadrement des éleveurs et de soutenir une politique nationale mieux structurée pour promouvoir l’IA et améliorer durablement la production laitière. Abstract Artificial insemination is a key method in livestock farming, enabling rapid improvement of genetics, productivity, and herd health, while also contributing to the conservation of breeds. Our work is divided into two parts: The first part, of a bibliographic nature, presents the basics of AI, its advantages (genetic, health related, and economic), its limitations, as well as the main risk factors influencing its success. It also covers semen quality, from collection to preservation. The second, experimental part has three objectives: (1) To describe the evolution of the dairy cattle population in Algeria and the use of AI between 2012 and 2024; (2) To analyze insemination practices in the field through a survey conducted with inseminators; (3) To study a practical case of AI at the ENSV teaching farm, illustrating the factors that can lead to failure despite a well-applied protocol. Regarding the dairy cattle herd, it consists of approximately 31% modern dairy cattle (MDC) and 69% crossbred and local breeds (CBC + LBC). The total number of dairy cows has sharply decreased, from over 966,000 heads in 2012 to around 576,000 in 2023. At the same time, the number of first artificial inseminations (FAI) dropped from 74,414 to only 7,041 in 2024. Although the livestock population is larger in the eastern part of the country, most inseminations are carried out in the central region, likely due to the high concentration of inseminators in this area. The survey shows that most inseminators are experienced veterinarians, mainly practicing in the central region. They perform a variable number of AIs per year but generally prefer natural heat detection. Before each procedure, they confirm the cow’s estrus status, particularly by observing vaginal mucus, uterine tone, or mounting behavior. During AI, thawing is generally well performed, but some best practices (such as using sanitary sleeves or clitoral stimulation) are still rarely applied. Semen is most often deposited in the uterine body. After AI, most practitioners perform uterine massage and use manual palpation for pregnancy diagnosis. Finally, a case study at the ENSV teaching farm revealed two consecutive gestation failures, despite strict adherence to the protocol. This was likely due to nutritional deficiencies that caused a negative energy balance (NEB) and a deterioration in sperm viability due to a break in the cold chain. In conclusion, our study highlights that, despite technical proficiency in AI, several obstacles still limit its effectiveness in Algeria: lack of continuous training, nutritional problems in farms, and low adoption in certain regions. It is therefore essential to strengthen the training of inseminators, improve farmer support, and implement a better-structured national policy to promote AI and sustainably improve dairy production. |
| Description: | Référence bibliogr. f. 94-114;Annexe f. 115-122 |
| URI: | http://depot.ensv.dz:8080/jspui/handle/123456789/3205 |
| Appears in Collections: | Projets de fin d'étude (PFEs) 2025 |
| File | Description | Size | Format | |
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