Contribution à l’étude des facteurs de mortalité embryonnaire des oiseaux gibiers la Perdrix gambra (Alectoris barbara), la Perdrix choukar (Alectoris chukar) et le Faisan commun (Phasianus colchicus) en élevages semi- captifs au centre cynégétique de Zéralda

Abstract

L’analyse des taux de mortalité embryonnaire révèle une variabilité notable entre les espèces : le faisan commun présente le taux global le plus élevé (27 %), suivi de la perdrix choukar (22 %) et de la perdrix gambra (7 %). Les mortalités tardives sont les plus fréquentes chez la perdrix choukar (20 %) et le faisan commun (14 %), tandis que les œufs inféconds représentent une part importante chez le faisan (10 %). Les examens bactériologiques ont permis l’isolement de germes pathogènes connus pour leur implication dans les infections embryonnaires. Escherichia coli a été détecté dans l’ensemble des prélèvements, soulignant son ubiquité dans les infections associées à l’incubation. Pseudomonas spp., Salmonella spp., Staphylococcus aureus, S. xylosus ont également été identifiés, reflétant des contaminations d’origines variées (verticale ou environnementale). L’absence de recherche spécifique de Mycoplasma gallisepticum constitue une limite, bien que sa responsabilité soit fortement suspectée dans certains cas.

Abstract The analysis of embryonic mortality rates reveals significant variability between species: the Common Pheasant shows the highest overall rate (27%), followed by the Chukar Partridge (22%) and the Barbary Partridge (7%). Late mortalities are most frequent in the Chukar Partridge (20%) and the Common Pheasant (14%), while infertile eggs represent a substantial proportion in pheasants (10%). Bacteriological examinations led to the isolation of pathogenic agents known to be involved in embryonic infections. Escherichia coli was detected in all samples, highlighting its ubiquity in incubation-associated infections. Other pathogens identified include Pseudomonas spp., Salmonella spp., Staphylococcus aureus, and S. xylosus, reflecting contamination from various sources (vertical or environmental). The absence of specific screening for Mycoplasma gallisepticum remains a limitation, although its involvement is strongly suspected in some cases.